« Bruxelles en Lutte(s) 3 » : gentrification de Bruxelles, un parcours

Chers amis,

Chères amies,

Dans le cadre de notre projet « Décolonisation de la pensée », nous avons le plaisir de vous inviter à participer le samedi 2 juillet à la troisième édition de notre parcours « Bruxelles en Lutte(s) ».

Pour cette édition (post-Covid), notre parcours se fera également à vélo !

En cette troisième édition, nous aborderons la question de la gentrification de la ville de Bruxelles, essentiellement, à partir d’un coup d’œil sur certains projets économiques et urbanistiques qui se développent tout au long de la zone du Canal.

Nous parcourrons à vélo ces espaces de transformations, symbolique et matérielle, où la gentrification devient un exemple clair de violence sociale et de classe, touchant de plein fouet, notamment, l’accès au logement des milieux populaires, cela en tant qu’outil de domination capitaliste.

Notre parcours essayera dès lors de mettre en perspective ces tensions sociales, en allant également à la rencontre de quelques comités et/ou collectifs de citoyennes et de citoyens organisés, afin de continuer à visibiliser ces expériences de lutte et de résistance civile. Cela, dans le contexte actuel « post-pandemique » – à l’issue des multiples confinements -, où les questions du logement, de l’espace urbain et de la nature ont été au centre des nombreuses réflexions sociales et politiques.

Pour ce faire, nous aurons le plaisir d’être guidés par Marc Neusch, « activiste pour l’usage du vélo », et accompagnés par des membres de collectifs citoyens, afin de continuer à tisser des liens de solidarité, dans un moment où les ravages du capitalisme et du néolibéralisme se font ressentir.

Nous espérons dès lors pouvoir compter sur votre participation.

Au plaisir de vous rencontrer autour de ce parcours de luttes !

Infos :

  • L’activité est entièrement gratuite. Cependant, afin de garantir son bon déroulement, une inscription est obligatoire sur l’adresse : projets@projeunes.be
  • Les participants doivent apporter leur propre vélo.
  • Le parcours à une durée estimée de 3h et d’environ 12 km.
  • Le niveau du parcours est facile. Approprié à toute personne ayant une pratique raisonnable du vélo, sans besoin d’une condition physique particulière. Enfants à partir de 12 ans. Rendez-vous à 11h  à Place Sainctelette 2, 1080 Bruxelles Personne de contact : Nicolas Fernandez

projets@projeunes.be

02 502 35 02 – 0488 15 66 08

https://www.facebook.com/events/544291887162535?ref=newsfeed

Bruxelles en Lutte(s) II

Cher.e.s ami.e.s.

Dans le cadre de notre projet la « Décolonisation de la pensée », nous avons le plaisir de vous inviter à participer le samedi 25 mai à la deuxième édition de notre parcours « Bruxelles en Lutte(s) ».

Grande nouveauté pour cette édition, notre parcours se fera à vélo !!!

Comme vous le savez déjà, ce parcours citoyen souhaite mettre l’accent sur la nécessité de nous réapproprier l’histoire des luttes sociales de notre ville, en tant qu’élément fondamental dans la construction d’un regard critique et décolonisateur sur notre société contemporaine. Nous voudrions mettre en perspective l’héritage des luttes sociales, au travers des processus d’organisation et de résistance citoyennes, afin de lutter contre les différentes formes d’oppression.

Pour cette deuxième édition, en plus de nos quatre lieux et thématiques de base (Lutte du mouvement ouvrier, lutte du mouvement de résistance antifasciste, lutte du mouvement dé-colonial et lutte du mouvement des sans-papiers), nous allons ajouter quatre autres thématiques afin d’enrichir notre parcours :

  • « Rôle du street art dans les mécanismes d’appropriation de la ville et dans les luttes urbaines » ;
  • « Historique des jardins ouvriers, des premiers utopistes et du terrianisme dans la ville jusqu’au rôle des jardins collectifs, aujourd’hui » ;
  • « Les contestations du système carcéral dans le monde et à Bruxelles aujourd’hui, et le modèle unicellulaire révolutionnaire de SaintGilles » ;
  • « La Bataille de la Marolle dans l’histoire des phénomènes de « Bruxellisation » et la genèse de la mise en place des comités de quartiers et des résistances des quartiers dans la ville ».

Pour ce faire, nous aurons le plaisir d’être guidés par Marc Neusch, « activiste pour l’usage du vélo », et accompagnés par des militants et des membres d’associations et de collectifs citoyens, afin de continuer à tisser des liens de solidarité, dans un moment où les ravages du capitalisme et du néolibéralisme se font ressentir.

Nous espérons dès lors pouvoir compter sur votre participation.

Au plaisir de vous rencontrer autour de ce parcours de luttes !!!

Infos :

  • L’activité est entièrement gratuite. Cependant, afin de garantir son bon déroulement, une inscription est obligatoire sur l’adresse : projets@projeunes.be

Vous devez nous préciser votre nom et votre numéro de téléphone.

  • Les participants doivent apporter leur propre vélo. Nonobstant, nous pouvons aider à fournir des vélos à ceux/celles qui ont des difficultés à en trouver un, mais, seulement, si nous sommes prévenus au moins 15 jours avant le parcours.
  • Le parcours à une durée estimée de 3h30 et d’environ 12 km.
  • La difficulté du parcours est moyenne (dénivelé entre Gare du midi et Prison de Saint-Gilles essentiellement). Approprié à toute personne ayant une pratique raisonnable du vélo sans besoin de condition physique particulière.
  • Pour plus d’informations sur les 4 premières thématiques, regardez les capsules vidéo réalisées par nos soins : https://bruxellesenluttes.wordpress.com/ Rendez-vous à 13 h Sur le pont du canal, à l’intersection entre la Rue Antoine Dansaert et le Boulevard Barthélémy. Personne de contact : Nicolas Fernandez

projets@projeunes.be

Premier parcours « Bruxelles en Lutte(s) »

Cher.e.s ami.e.s.

Dans le cadre de notre projet la « Décolonisation de la pensée », nous avons le plaisir de vous inviter à participer ce mercredi 07 mars de 14h à 17h au premier parcours organisé autour de l’activité « Bruxelles en Lutte(s) ».

Ce projet voudrait mettre l’accent sur l’importance de nous réapproprier l’histoire des luttes sociales dans notre ville, comme un élément fondamental dans la construction d’un regard critique sur notre société contemporaine, à travers l’histoire et la mémoire.

Nous voudrions donc mettre en perspective l’importance de l’organisation et la résistance citoyenne, ainsi que les processus de construction des espaces de socialisation et d’échanges intergénérationnels, pour lutter contre les différentes formes d’exclusion.

Nous considérons que l’histoire est, généralement, écrite en fonction des intérêts de ceux qui détiennent les différents formes de contrôle et de pouvoir (politique, économique, scientifique, médiatique), ce qui contraint notre société à une vision très restreinte de la réalité, laissant de coté la subjectivité et les histoires de tous ceux et celles – chômeurs, jeunes, ouvriers, artistes, mouvements sociaux, migrants -, qui, d’une manière ou d’une autre, se battent et subissent les injustices du pouvoir.

De ce fait, à travers une démarche sur le travail des mouvements sociaux, nous avons invité quatre associations amies – CMCLD (Collectif Mémoire Coloniale et Lutte Contre les Discriminations), Jeunes FGTB, CRER (Collectif contre les Rafles, les Expulsion et pour la Régularisation)  et la Fondation Mémoire d’Auschwitz – afin de nous guider dans cette découverte entre histoire et mémoire, autour de quatre lieux symboliques des luttes sociales à Bruxelles: Lutte du mouvement ouvrier, lutte du mouvement de résistance antifasciste, lutte du mouvement dé-colonial et lutte du mouvement des sans-papiers.

Nous voulons donc donner la parole aux activistes et aux mouvements sociaux, afin de jeter des ponts entre notre histoire récente et la nécessité actuelle de continuer à mener de nouvelles luttes sociales et de construire des liens de solidarité, dans un moment où l’individualisme et les ravages du capitalisme et du néo-libéralisme se font ressentir.

Nous espérons dès lors pouvoir compter sur votre participation (avec vos groupes de jeunes) ce mercredi 07 mars de 14h à 17h au premier parcours organisé autour de l’activité « Bruxelles en Lutte(s) ». Le parcours à une durée totale de 3 heures et est entièrement gratuit. La confirmation est cependant souhaitée à l’adresse : projets@projeunes.be

Rendez-vous à 14 h devant l’église de Saint Boniface, rue de la paix, 21 – 1050 Ixelles.

Au plaisir de vous rencontrer autour de ce parcours de luttes.

https://www.facebook.com/projeunes/

 

Lutte(s) du Mouvement Ouvrier

 

Lieu symbolique par excellence de l’histoire de mouvement ouvrier à Bruxelles, la Maison du peuple fut un exemple d’organisation et de solidarité entre les travailleurs.

Créé en 1882 comme un projet de « coopérative ouvrière », afin de faire face à la précarité sociale et économique vécue par les classes prolétaires, la Maison du peuple s’est érigée rapidement en projet emblématique d’entraide et de camaraderie, au sein du monde ouvrier, ainsi qu’en lieu culturel et politique de référence pour la mouvance socialiste et progressiste de la fin du xixe siècle et du début du xxe siècle.

La Maison du peuple fut donc un lieu de référence dans le processus de construction d’un imaginaire social et théorique, qui se traduisait concrè­tement dans une praxis ouvrière, au sein de laquelle la participation active des travailleurs visait autant l’amélioration concrète de la qualité de vie des travailleurs, qu’à couvrir les nécessités basiques des plus démunis, dans une démarche de transformation commune.

Bien que le bâtiment construit par l’architecte Victor Horta pour abriter la Maison­ du peuple de Bruxelles (rue Joseph Stevens) fût démoli en 1965, l’histoire de ce lieu, sa symbolique et son héritage pour le mouvement ouvrier et syndical, reste encore une référence dans l’histoire des luttes sociales de la capitale belge.

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Vidéo réalisée avec Angela Sciacchitano, coordinatrice de l’organisation de jeunesse syndicale Jeunes FGTB, qui nous a accompagnés à la découverte de cette histoire.

ProJeuneS

Lutte(s) du Mouvement de Résistance Contre le Fascisme et la Xénophobie

 

Ce lieu rappelle un des actes de résistance civile les plus héroïques de l’occupation nazie, à Bruxelles. Le 20 mai 1943, le jeune (22 ans) Faucon Rouge Paul Halter, en compagnie d’autres camarades, décide de commander une dangereuse mission de sauvetage au « Couvent du Très Saint-Sauveur » (situé à Anderlecht), où se trouvaient hébergés des enfants juifs. Ceci, afin d’empêcher la Gestapo, de déporter un groupe de jeunes filles, vers des Camps de la mort.

Bien que les actions de résistance au nazisme dans notre ville aient été nombreuses, les faits qui se sont déroulés au « Couvent du Très Saint-Sauveur » nous semblent particulièrement intéressants, car il s’agit concrètement d’un acte de résistance organisé et conduit par un groupe de jeunes, pour sauver la vie d’autres jeunes (quatorze enfants ont été sauvés).

Par ailleurs, l’histoire de Paul Halter, qui était commandant de compagnie des « Partisans armés », nous démontre l’importance du rôle joué par la jeunesse bruxelloise dans la construction et le maintien du tissu social qui composait le mouvement de résistance civile face à l’occupant. Ainsi, le « Couvent du Très Saint-Sauveur », plus qu’un simple lieu de patrimoine, est une histoire inspiratrice de réflexion sur l’engagement, la résistance, l’organisation citoyenne et la lutte pour la Liberté.


Vidéo réalisée avec Daniel Weyssow de la Fondation Auschwitz — Mémoire d’Auschwitz, qui nous ont guidés dans cette recherche.

ProJeuneS

Lutte(s) du Mouvement de Sans Papiers

 

Bruxelles : Capitale de l’Europe, ville de contrastes, de croisements de cultures diverses et de métissages multiples.

Pourtant, dans cette ville, des milliers d’étrangers d’origine non-européenne vivent depuis de longues années dans l’illégalité et, pour beaucoup, dans des situations d’extrême précarité du fait d’une absence totale de volonté politique de régulariser leur situation.

Les crises politiques et économiques, les guerres civiles, les tragédies environnementales, sont parmi les causes qui poussent de nombreuses personnes à vouloir s’installer sur le sol de notre capitale.

Malgré ces raisons justifiant l’accueil dans notre ville et notre pays, les politiques migratoires belges et européennes, de plus en plus sévères et autoritaires, confinent ces immigrants dans l’illégalité, en les confrontant jour après jour au travail au noir ; à la peur d’être retenus dans des centres fermés, en vue d’une expulsion violente ; à l’impossibilité de retourner temporairement dans leurs pays pour revoir leur famille ; ainsi qu’au manque de sécurité sociale, etc.

Pourtant, depuis plusieurs années, la solidarité de milliers de citoyens belges a constitué le mouvement des « sans-papiers », connu comme un des mouvements sociaux les plus revendicatifs et contestataires, dans la capitale.

L’occupation pacifique de l’église de Saint Boniface, à Ixelles, durant l’année 2005, reste un des plus beaux témoignages de lutte, de désobéissance civile et de solidarité citoyenne, pour la défense de personnes sans-papiers à Bruxelles.

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Vidéo réalisée avec Oscar Flores, membre du Collectif contre les Rafles, les Expulsions et pour la Régularisation­ (CRER), qui nous a guidés dans cette recherche.

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Lutte(s) du Mouvement Anticolonial

Les luttes sociales à Bruxelles : une histoire qui ne cesse de s’écrire ! L’histoire contemporaine de la Belgique est fondée, entre autres, sur un sombre passé colonial.

Bien que les anciennes colonies belges en Afrique aient obtenu leur indépendance depuis un demi-siècle, les luttes populaires anticoloniales menées par les anciens peuples colonisés, n’ont pas trouvé, en Belgique, un écho suffisamment important, relativement au travail critique de représentation concernant la mémoire et l’histoire coloniales. De facto, des personnages comme Patrice Lumumba — symbole de la lutte anticoloniale —, ont été volontairement maintenus dans une forme de silence historique.

Depuis plusieurs années, des mouvements sociaux belges liés à la diaspora africaine en Belgique, luttent pour la reconnaissance de cette histoire et de ces personnages clés. Ainsi, ils ont proposé, entre autres outils de réflexion sur la mémoire, la création d’une « place Patrice Lumumba », en plein cœur du quartier Matonge, à Ixelles.

Malgré les revendications portant sur la nécessité de mener un travail en vue de la construction d’une « mémoire partagée », au lieu du maintien d’une « mémoire conflictuelle » s’agissant d’un passé colonial commun, la création d’une place digne de ce nom n’a toujours pas été acceptée par les autorités communales.

Cependant, la « place Lumumba » constitue un double symbole, tant s’agissant de la lutte pour la libération des peuples du joug colonial, que comme un lieu métaphorique pensé en tant qu’espace de réflexion sur la décolonisation culturelle et la lutte contre le racisme. De même, elle doit concrétiser l’appropriation de l’espace public, comme symbole revendicatif, dans les processus de construction des identités multiples des citoyens afro-belges.

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Vidéo réalisée avec Kalvin Soiresse, membre du Collectif Mémoire Coloniale et Lutte contre les Discriminations (CMCLD), qui nous a guidés dans cette recherche.

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